Comme je l’ai évoqué sur la page – à propos – j’ai eu la chance de pouvoir faire une formation de reconversion professionnelle en moins d’un an.
Pour ma part, il s’agit d’une formation de « Technicien Supérieur en Réseaux Informatiques et Télécommunications » (TSRIT). Voici le – lien – vers le répertoire national des certifications professionnelles (RNCP) pour vous expliquer plus en détail ce que c’est. Il faut retenir que c’est une formation Informatique spécialisée en réseaux (on parle donc beaucoup de routeurs, de switchs, de plan d’adressage IP, de DNS, etc etc…), domaine qui m’a passionné dès le début. Le passage du titre nous octroie un diplôme de niveau 3 (équivalent BTS) ou encore niveau 5 (nomenclature européenne), ce qui est plutôt intéressant, bien qu’on regrette qu’il ne soit pas calqué sur le modèle européen LMD (Licence, Master, Doctorat).
Cette formation a été effectuée chez NextFormation à Paris. Il existe beaucoup d’autres centres de formations pour la faire ; l’important est que celui-ci soit reconnu par l’État afin de pouvoir y effectuer une formation financée par le FONGECIF.
Il faut le dire, c’est dense : 1071 heures de formation au total (749h de cours théoriques et 322h de stage en entreprise), d’autant plus que c’est un domaine nouveau, malgré les connaissances de base que j’avais. Globalement, la qualité et la réussite de votre formation de reconversion dépend de plusieurs facteurs :
– Votre envie et votre motivation (ça ne dépend que de vous)
– Vos connaissances de base (ce sera difficile si vous avez des difficultés à utiliser un PC et à faire du debug simple…)
– la qualité des formateurs du centre de formation. Là, c’est un peu la roulette russe : il y a une certaine pénurie de formateurs, étant donné l’évolution à la hausse du nombre de formations. L’État y met les moyens financiers nécessaires, mais d’après mon expérience, j’ai cru comprendre qu’il n y avait pas assez de formateurs compétents de disponibles. Pour ma part, j’ai eu la chance d’en avoir deux d’intéressants (pédagogie, intérêt et transmission du savoir), dont un particulièrement.
C’est donc à la fin du cursus que le stage en entreprise intervient. J’ai pu le faire dans une société travaillant dans le bâtiment, principalement en sous-traitance en tant qu’électricien : SGECF. A priori, pas de lien avec l’informatique. Cependant, grâce à un patron et un responsable technique ouverts, j’ai eu « carte blanche » pour refondre intégralement tout le réseau du bureau, composé d’une dizaine de personnes environ. Tout cela a été consigné dans mon rapport de stage de fin d’études.
A noter, comme vous le verrez sur mon CV, que j’ai par la suite été embauché par cette société en tant que chef de projet technique. D’autres optimisations ont donc pu être réalisées, notamment :
– L’IPBX a été virtualisé en mis en place sur une VM debian : facilité de recouvrement en cas de crash, flexibilité et économies de ressources (plus besoin de machine dédiée).
– Mise en place d’OPENVPN via PfSense : Possibilité de maintenance à distance des serveurs et de télétravail pour les employés.
– Mise en place d’un serveur compta virtualisé : facilité de backups, plus de performances grâce à un machine plus puissante, bonne gestion du mutli-utilisateurs
– Harmonisation du parc sous Windows 10 pro : l’homogénéité permet notamment une meilleure gestion des profils itinérants
Tout cela a été rendu possible grâce à l’achat d’un serveur d’occasion : Un ProLiant ML350p Gen8 avec un CPU Xeon E5, 44GO de RAM et 1 pool de disques SAS montés en raid5 (hard raid).